LE CILICE DE FEU, ÉLÉMENTS POUR UN ROMAN
Il est très facile, pour ceux qui ne comprennent pas très bien le français, de me lire dans leur langue avec le Google Translator. Ils auront au moins une idée générale de l'ensemble.
Ce soir, il fait chaud, je suis au café de la place. Je voulais dire ceci pour ceux qui s'intéressent à la construction d'un roman de A à Z que mon cas est un peu spécial dans le sens que j'ai un esprit religieux. Mon roman ne peut donc pas être profane. J'essaie, le plus délicatement possible de mettre DIEU dans le roman, dans le sens où les héros non seulement ne doivent rien changer à leur train-train quotidien mais doivent étudier ce que DIEU a révélé pour nous aider dans des cas pareils puisqu'il existe et que bien des romans l'excluant de leurs pages nous mettent parfois devant des analyses fausses.
Ainsi, mes deux héros ont DIEU dans leur vie mais de façon différente. Bernard est un grand prieur de saint Michel, il ne fait rien sans le prier et sans suivre ce qu'il pense être son inspiration. Le diable, l'ennemi lui, utilisera tous les pièges et toutes les astuces.
Là ce sera très difficile à écrire.
Bernard Paradis, il s'appelle Paradis, c'est pas pour rien, c'est le calme même, l'extrême prudence. Sa femme est plus impulsive et Bernard en souffre car tout l'intérêt de l'intensité dramatique est de savoir si les deux s'en sortiront bien. Par exemple, quand je lis le Cantique des Cantiques, pourquoi l'épouse, l'Église, dit-elle à l'Époux de fuir. David, type du Christ dit bien qu'il n'a pas à fuir, que son refuge c'est DIEU. De même le psaume 87 ( Vulgate ) est consternant, alors je vais l'utiliser dans mon roman. Vous verrez comment, au moment où mon héros paraîtra le plus délaissé, en fait DIEU l'aura le plus protégé. L'épouse, elle, mourra de joie dans les bras de son bien-aimé, c'est pourquoi elle dit à son époux: fuis car moi je vais vers DIEU, fuis tes ennemis et accomplis ton temps sur la terre. nous nous retrouverons au Ciel.
Comme je construis mon roman, et que rien n'est décidé j'ai envie de placer mes héros au temps et au lieu des Khmères rouges.
Bernard devra continuer sa mission seul qui sera de dire comment le mal se cache, comment il faut lutter pour le bien. Voir que le mal est très astucieux. Il ne dit rien, il cache tout, il analyse, il fonctionne en plusieurs tempos reléguant telle chose sur un exécuteur suivant de façon que personne n'y voit que du feu.
La Croix Rouge va inspecter un camp, c'est une idée dans le roman et évidemment les Khmères veulent donner bonne impression tout en gardant la main mise sur la situation. Alors ils instituent tout un réseau de récupération des échappés. Tout doit paraître le plus naturel possible. Une première ronde, hommes du commun dans la ville, deuxième ceinture, des hommes à vélos, des sportifs, troisième enceinte, des camions superéquipés en phares pour éblouir les 'fugitifs' ( là je pense à Diana qui a peut-être été victime de tel procédé ).
Ainsi, Bernard lui fait comprendre que la conversation est terminée par ce qu'il y a le danger la nuit que les projecteurs ( allemand ou khmères, on verra ) ne les éblouissent.
dimanche 19 octobre 2014
lundi 13 octobre 2014
LE CILICE DE FEU Éléments pour un roman ( suite )
Beaucoup de choses se passent que je vois autour de moi et, qui arrangées d'une certaine manière, pourraient être matière pour un bon roman.
Mais c'est très dur d'être un bon romancier, je m'en aperçois tous les jours, et j'ai très peu de temps pour cela en fait. Je donnerais facilement dix ans de ma vie pour écrire une belle page de littérature, deux ou trois très belles phrases, mais ce n'est pas une raison pour oublier la vie de tous les jours non plus et de se réfugier dans le rêve.
Avec ma petite vie bien réglée, tous les lundis sont pareils, tous les dimanches sont pareils. Dimanche prochain sera ce qu'était dimanche dernier, question horaire. Je crois que avec de la constance, on finit par tout réussir, par venir à bout de tout.
À une prochaine fois, ceux que ça intéresse.
Mais c'est très dur d'être un bon romancier, je m'en aperçois tous les jours, et j'ai très peu de temps pour cela en fait. Je donnerais facilement dix ans de ma vie pour écrire une belle page de littérature, deux ou trois très belles phrases, mais ce n'est pas une raison pour oublier la vie de tous les jours non plus et de se réfugier dans le rêve.
Avec ma petite vie bien réglée, tous les lundis sont pareils, tous les dimanches sont pareils. Dimanche prochain sera ce qu'était dimanche dernier, question horaire. Je crois que avec de la constance, on finit par tout réussir, par venir à bout de tout.
À une prochaine fois, ceux que ça intéresse.
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